Champs Saint-Job

MENACES SUR LE CHAMPS DE LA CHAUSSEE SAINT JOB

La dernière véritable terre agricole uccloise, située le long de la chaussée de Saint-Job et de la rue du Château d’Eau, est un rectangle d’environ 60m de large sur 150m de long.
_Propriété de la société immobilière Evillas s.a., elle fait l’objet d’une demande de permis de lotir portant sur la construction de pas moins de 9 immeubles, comprenant 34 appartements de haut standing et près de 56 places de parking.
Ce champ, alternativement de maïs ou de blé suivant l’inspiration et les semis de l’agriculteur qui le loue, longe la vieille rue du Château d’Eau, formant un ensemble bucolique et hors du temps tout à fait surprenant en pleine ville. Ce vieux chemin, creux et pavé, a été classé au patrimoine pour ses valeurs paysagères et historiques, indissociables de la présence de cette terre agricole qui le longe. Il participe ainsi à la beauté, l’identité et l’attrait de ce quartier sur le coteau ensoleillé du Geleytsbeek.


L’enquête publique sur ce projet s’est terminée le 14 juillet 2016 (durant les grandes vacances, rendant la mobilisation difficile…). Malgré cela, plusieurs dizaines de courriers ont été transmis à l’Urbanisme pour marquer l’opposition à ce projet totalement disproportionné, inadapté, destructeur pour le quartier… et en un mot : mauvais !


Vue aérienne du champ, avec en rouge le tracé de la parcelle appartenant au lotisseur (source : Google).


Au moment où vous lirez ces lignes, la Commission de concertation se sera réunie à Uccle (le 7 septembre 2016) pour débattre, en présence des parties concernées, de la validité et de l’impact de ce projet et remettre un avis. Sur base de cet avis, suivi par celui du Collège communal, le fonctionnaire délégué de la Région bruxelloise accordera ou refusera le permis pour la construction de ce lotissement.

La sentence ne devrait plus tarder à tomber… et nous craignons que les enjeux économiques et la volonté de croissance et de densification urbanistiques prévalent une fois de plus, sans tenir compte des nombreux impacts négatifs de ce projet et de la destruction d’un cadre de vie pour le moins exceptionnel.

UCCLE BUCOLIQUE ET CHAMPETRE

Historique et évolution de la zone
Si Bruxelles est une ville millénaire, elle fut longtemps cantonnée dans sa première et ensuite seconde enceinte (le Pentagone), siège de l’activité économique, mais où vivaient aussi les habitants, et se concentrait donc l’urbanisation. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du 19e siècle (avec l’essor des transports, dont le chemin de fer) que certaines villas se sont implantées dans les communes de la seconde couronne, telles que la commune d’Uccle. Cette « mise au vert » offrait à la bourgeoise de l’époque un cadre plus reposant, de l’espace et un certain recul par rapport à l’agitation du centre de la ville.

Un siècle plus tard, ce même processus se reproduira avec la
migration (de jeunes familles notamment) vers la périphérie bruxelloise, à la recherche du calme et d’un cadre plus champêtre. Sur la carte établie en 1757 par Everaert, on constate qu’Uccle n’était pas une zone forestière mais bien une vaste terre agricole où se côtoyaient prairies, champs et vergers, permettant de nourrir la ville dans une logique de circuit court, qui est redevenue aujourd’hui à la mode. Un zoom sur cette carte révèle que la parcelle longeant la chaussée de Saint-Job était déjà un champ à l’époque. Quant à la vieille rue du Château d’Eau, les historiens la font remonter à l’époque protohistorique, époque où ce sentier de terre était emprunté par les Gaulois !


La protection d’un « simple » champ n’est pas prioritaire pour les autorités en charge du patrimoine à Bruxelles et il n’existe aucun cas de classement d’une terre agricole, à notre connaissance. Pourtant, au vu de son aspect exceptionnel (témoin unique à Uccle, voire même en Région bruxelloise) et de sa valeur historique comme témoin du passé champêtre de notre commune, une telle protection aurait tout son sens. Avec l’urbanisation de cette dernière parcelle, c’est une part de notre histoire qui disparaîtra sous des mètres cubes de béton.


Carte d‘Everaert (1757) illustrant l’aspect agricole de la commune où figurent déjà la vieille rue du Château d’eau et le champ le long de la chaussée de Saint-Job.

UN LOTISSEMENT LEGAL...MAIS INADAPTE ET NOCIF !

Le rapport d’incidence commandé par le lotisseur minimise totalement l’impact et les effets potentiellement désastreux d’un tel ensemble de constructions. Nous avons relevé en particulier les éléments suivants qui nous permettent d’affirmer que ce projet ne convient pas du tout et qu’il est nocif pour ce quartier.

1. Nature du bâti proposé et emprise au sol du futur projet
 Le projet de bâti rompt radicalement avec les constructions du côté pair de la chaussée de Saint-Job et de la rue du Château d’Eau, à savoir des maisons unifamiliales de faible hauteur. La pente marquée du terrain (10 % de montée vers le Dieweg) accentue cet effet de hauteur depuis la chaussée.
 La densité de bâti sur la partie constructible du terrain présente une emprise au sol disproportionnée, en ne laissant pratiquement aucune place aux jardins ni, de manière générale, aux zones non-bétonnées. Là où le projet ne prévoit pas de construction, il laisse des espaces qui ne manqueront pas d’être occupés par la voirie et les voitures.

2. Forte incidence sur le site classé et sur l’environnement
 La rue classée qui longe le terrain sera totalement dénaturée par ces immeubles. Or, toute urbanisation dans cette zone doit respecter cet ensemble unique (comme le prévoit l’arrêté de classement du site - mars 2003). Les dix mètres de recul au-delà de la zone classée constituent une zone de protection et devraient selon nous être protégés également. Toute urbanisation devrait y être exclue.
 La rue du Château d’Eau est classée tout à la fois pour sa valeur, mais aussi sa qualité paysagère. La construction de « blocs » de bétons massifs à moins d’1 m de la bordure de la zone classée constitue une atteinte majeure à la valeur paysagère et au caractère champêtre mis en exergue par ce statut de protection.


L’aspect bucolique remarquable du vieux chemin pavé est lié à la présence de cette terre agricole qui le longe (oct. 2014).

3. Mobilité
 Le trafic sur la chaussée de Saint-Job est aujourd’hui totalement saturé aux heures de pointe. Tout surplus de maisons (et donc de voitures) ne fera qu’aggraver le problème.
 Ce projet de lotissement augmentera la pression automobile dans tout le quartier, rejetant un nombre croissant de voitures sur la rue du Château d’Eau elle-même. Or cette très vieille voirie pavée est fragile et ne peut accueillir que les rares voitures de ses habitants.
 La construction de 3 villas le long de la rue du Château d’Eau (débutée en 2015 et abandonnée depuis de longs mois), en face du champ, a déjà engendré des dégâts sur la rue pavée durant la phase des travaux. Des problèmes de mobilité insurmontables dans tout le quartier seront induits par le charroi de camions et autres engins de chantier. On n’ose imaginer les conséquences de travaux dix fois plus importants pour urbaniser le champ !

4. Gestion de l’eau et inondations
 La construction sur ce champ s’accompagne d’une imperméabilisation sur la quasi-totalité de la zone à bâtir : les eaux seront collectées et renvoyées à l’égout (chaussée de Saint-Job). Cette gestion des eaux de toiture et de ruissellement en mode « tout à l’égout » est en totale contradiction avec les systèmes séparatifs mis en place en Région bruxelloise et dans la commune d’Uccle (sous l’impulsion de l’Echevinat de l’Urbanisme).
 Vu la forte pente du terrain (10 %), une urbanisation massive augmenterait considérablement les ruissellements en direction de la chaussée de Saint-Job, avec des conséquences importantes (jusqu’à la Plaine du Bourdon !) sur l’occurrence et l’importance des inondations dans tout le fond d’une vallée déjà régulièrement impactée par les crues. Le projet ne fournit pas d’informations suffisantes sur la gestion de ces eaux et les risques d’inondations qu’un tel lotissement entraînerait.

5. Une base de calcul erronée
Du point de vue purement« mathématique » et comptable, le projet respecte les prescrits du Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS 29 bis Clippeveld – revu en juillet 2007) en termes de rapport Plancher/Sol (un rapport entre m² de construction par rapport à la surface totale de la parcelle, qui ne peut dépasser 0,38). Ceci tient à la taille exceptionnelle de la parcelle appartenant au propriétaire. Le lotisseur inclut dans son calcul les parties de son terrain qui figurent en zone verte (le bois en amont) et les 10 m de la zone classée longeant rue du Château d’Eau pour augmenter au maximum le nombre de m² qu’il estime pouvoir lotir dans la zone constructible. Ceci lui permet d’ériger des immeubles beaucoup plus hauts et denses. Cette manière de procéder va à l’encontre même du principe et de l’objectif du PPAS qui doit garantir, pour cette zone, un habitat dispersé et moins dense (zone d’habitat dans la verdure au PPAS), ce qui n’est pas du tout le cas pour ce projet.


Nous insistons pour que le ratio P/S ne soit calculé QUE sur la zone effectivement urbanisable de la parcelle afin d’aboutir à un « habitat dans la verdure » comme le prévoit le plan.


Extrait du PPAS avec report de la zone classée et zone légale de protection + délimitation de la parcelle totale (2,5 fois plus étendue que la zone effectivement urbanisable (figurant en rouge).

UNE MOBILISATION CITOYENNE LONGUE ET DIFFICILE

Il y a plus de 20 ans, des habitants du Dieweg et de la rue du Château d’Eau ont défendu la conservation du patrimoine et de leur cadre de vie en entamant la longue et difficile procédure de classement pour la partie pavée de la vieille rue du Château d’Eau. Dédé Speetjens fut la principale force motrice derrière toutes ces démarches, courriers, rencontres officielles et dossiers remplissant plusieurs classeurs….

En mars 2003, après près de 10 ans de procédure, un arrêté de classement a été pris pour ce vieux chemin par le Gouvernement bruxellois, grâce à l’acharnement et au caractère visionnaire des habitants qui menèrent cette action. La zone classée concerne non seulement la rue du Château d’Eau mais aussi une bande de 10 m de part et d’autre de celle-ci, à laquelle l’arrêté a ajouté 10 m supplémentaires, correspondant à une zone de protection censée garantir l’intérêt et la valeur du site classé. Or, les constructions prévues par le lotisseur viennent à ras de la zone classée et empiètent allègrement sur cette zone de protection !

Depuis presque aussi longtemps, des projets de lotissement voient le jour de manière périodique et sont soumis à l’enquête publique et à l’avis de la population et des autorités. Les avis négatifs ont chaque fois bloqué l’octroi d’un permis… jusqu’en août 2013, où le Fonctionnaire délégué de la Région bruxelloise avait délivré le permis de lotir malgré les avis négatifs unanimes des différentes instances officielles consultées ! Face à cette menace imminente, un recours au Conseil d’Etat (dernière possibilité pour casser ce permis) fut introduit pour bloquer ce très mauvais projet. Après quelques « passes d’armes », la société Evillas retira finalement son projet et abandonna son permis vu les arguments rassemblés contre celui-ci.

La victoire était belle. Mais elle fut de courte durée ! Dès janvier 2015, une nouvelle demande était déposée auprès de la Commune par le lotisseur. Formulée de manière légèrement différente et offrant des précisions quant à la nouvelle voirie et à sa forme, ce nouveau projet, soumis à l’enquête publique en juin et juillet 2016, n’introduit que des changements cosmétiques par rapport au dossier abandonné quelques années plus tôt. La philosophie générale reste la même, avec 9 blocs immeubles massifs et trop hauts et une densité maximale basée sur la taille de la parcelle.

Plusieurs comités de quartier se sont associés pour alerter la population durant cette période de vacances où la mobilisation est très ardue. Lancée le 10 juillet 2016, une pétition en ligne contre ce projet d’urbanisation démesuré a déjà rassemblé près de 700 signatures. Plus de 60 % sont celles d’Ucclois (répartis sur toute la Commune), les autres provenant en grande partie d’autres communes bruxelloises, démontrant que le devenir de ce champ ne se limite pas à une problématique locale mais qu’il s’agit bien d’une question concernant Uccle dans son ensemble, voire même toute la Région bruxelloise.

Certains signataires ont également formulé un commentaire à propos de ce champ et du projet de construction. Nous en reproduisons quelques-uns ci-dessous, qui donnent la pleine mesure de l’attachement des habitants à ce dernier témoin champêtre dans notre commune.


Un quartier et un caractère champêtre à préserver absolument. Des considérations qui ne pèsent pas bien lourd par rapport aux rendements financiers d’un lotisseur... et pourtant elles sont essentielles !


On en a assez dans le quartier ! Déjà 150 logements supplémentaires en face du Lycée Français de prévus, et le trafic dans la rue est déjà infernal. STOP à l’immobilier à tout prix, et VIVE les espaces verts ucclois.


Du béton partout. Tout va à l’eau... qui trouve toujours son chemin ! …et après : des inondations. Assurément : embouteillages ! Pollution ! Cette commune perd sa NATURE.

Je trouve qu’il est indispensable de garder pour notre commune cet équilibre entre la nature et les logements et ne pas construire n’importe où, n’importe quoi, n’importe comment, d’autant plus que cet endroit est d’une réelle beauté. S’il faut du logement, que l’on utilise d’abord ceux qui sont vides et que l’on réaménage en appartements des bâtiments non utilisés et souvent laissés à l’abandon, cela sera tout bénéfice pour notre environnement et notre qualité de vie.

J’ai habité ce quartier pendant de nombreuses années et cela me désole de voir disparaitre tout ce qui en faisait son charme !
Il est temps que nous devenions tous acteurs et... défenseurs de notre environnement. Une fois que tout sera bâti, il sera bien trop tard pour réagir et protéger notre cadre de vie.

Je suis Uccloise de naissance, j’y ai travaillé, j’y habite depuis toujours et je voudrais retrouver une meilleure QUALITE DE VIE en tant que piéton, cycliste, mamie promenant ses petites filles, automobiliste...Je voudrais que le BON SENS retrouve ses droits et j’invite nos responsables politiques à réfléchir aux problèmes que vont générer tous ces chantiers.


Je suis née à St Job et je trouve scandaleux de tout saccager. Ce quartier est l’un des derniers poumons verts de Bruxelles.


Conclusion

Quand vous lirez ces lignes, les décisions concernant le permis et l’avenir du champ de Saint-Job auront été prises. Nous espérons encore une issue positive et un nouveau refus de ce projet de lotissement. Le propriétaire/lotisseur a un plan bien précis, ses projets successifs soumis à l’enquête publique sont très similaires, avec chaque fois une même densité et un même gabarit d’immeubles, incompatibles avec le cadre et l’habitat constitué de petites maisons unifamiliales sur ce versant de la chaussée de Saint-Job.

A moins de changer les règles et le PPAS (pour empêcher une telle densification urbanistique), voire de protéger ou de faire classer une partie ou la totalité du champ, la « bétonisation » de cette dernière terre agricole semble à terme irrémédiable. Protéger une « simple surface agricole » peut paraître incongru et très éloigné des préoccupations classiques de la Commission Royale des Monuments et Sites, ou des priorités de nos dirigeants communaux. Pourtant, à bien y réfléchir, cette zone champêtre est un témoin unique du passé campagnard de notre commune, qui, à ce titre (outre le plaisir et l’attrait paysager pour les riverains et les simples promeneurs), mérite toute notre considération ainsi qu’une protection et des mesures pour la pérenniser.

Le lotissement de cette terre agricole a ceci de redoutable qu’il s’agit d’une mesure totalement irréversible. Une fois construit, plus jamais il n’y aura de champ à cet endroit, ni dans le reste de la commune. Ces 9 blocs d’appartements viendront s’ajouter à la quinzaine de projets de lotissements en cours ou à l’étude dans le S-E d’Uccle, au nom de la densification urbanistique et d’un besoin de logements. Cette « chasse » aux derniers terrains non bâtis participe d’une volonté de rentabilité à court terme, qui nous est assénée comme un credo, mais dont il est difficile de voir une fin, ou une finalité.

Le champ dans le vent.

Par contre, il est aujourd’hui évident que les effets cumulés de ces nouvelles constructions pèseront lourdement sur la qualité de vie dans nos quartiers. Ils seront à coup sûr à l’origine de nouvelles contraintes en termes de mobilité, d’inondations et de gestion des eaux, de pollution sonore et de pollution atmosphérique ou de réduction des espaces verts, et finalement,porteront atteinte irrémédiablement à l’attrait et au charme que présentait une commune telle que Uccle.

Nous espérons dès lors sincèrement que nos représentants politiques, ainsi que les personnes en charge de ce dossier, sont conscientes de leurs responsabilités et nous nous permettons de rappeler l’adage « gouverner c’est prévoir ».


G. Michel
Comité de Quartier Calevoet - Bourdon

Exploitation de "La Terrasse de l’Hippodrome"

La société Simply Better, exploitant de « La Terrasse », sollicite un permis d’environnement provisoire pour l’exploitation de ses infrastructures événementielles dont 285 places de parking. Dans le cadre de cette demande, une enquête publique est ouverte du 13 au 27 juin 2016.

Exprimez-vous !

Tout citoyen a le droit d’exprimer son avis sur un projet susceptible de modifier son cadre de vie, avant que l’autorité compétente prenne sa décision. L’opinion des habitants est même nécessaire aux décideurs puisque le riverain d’un projet est aux premières loges pour juger du bon aménagement des lieux.

Le dossier complet de la demande est consultable aux administrations communales (service environnement) des communes d’Uccle, de Bruxelles et de Boitsfort.

La présente enquête prend fin le lundi 27 juin à minuit ! Vous avez donc encore quelques jours pour vous manifester. Les courriers doivent être adressés au Collège soit par mail soit par poste. Pour Uccle : Administration communale, place J. Vander Elst, 29, 1180 Uccle (urbenv@uccle.be).

Les documents mis à l’enquête :

Libellé de l’enquête

Évaluation appropriée des incidences sur les sites Natura 2000 dans le cadre d’une demande de permis d’environnement pour des installation temporaires de classe 1A "La Terrasse de l’Hippodrome" Edition 2016

Complément d’analyse à l’Evaluation Appropriée Natura 2000 du 11 février 2016 - 29 avril 2016 (relatif à l’accès et à la sortie du parking)

Permis d’urbanisme occtoyé le 17 mai 2016 à la SPRL Simply Better pour l’organisation de "La Terrasse de l’Hippodrome" 2016 du 06/05 au 25/07/2016 (montage et démontage)

Notes complémentaires demandées par l’administration à la SPRL Simply Better dans le cadre de la demande de permis d’environnement temporaire de classe 1A - dossier 1

Notes complémentaires demandées par l’administration à la SPRL Simply Better dans le cadre de la demande de permis d’environnement temporaire de classe 1A - dossier 2

La note de l’ACQU concernant cette enquête :

Dossiers d’urbanisme ayant déjà fait l’objet d’une procédure d’enquête publique.

Liste non exhaustive des dossiers d’urbanisme suivis par l’ACQU et ayant fait l’objet d’une procédure d’enquête publique. L’avis rendu par les commissions de concertation respectives est disponible via les liens spécifiques. Les dossiers sont classés par ordre chronologique.

  • RUE ENGELAND 368A à 372. 02 décembre 2015 :
    avis favorable pour la demande de démolition et reconstruction d’un ensemble de trois maisons et d’une villa. Téléchargez ici la lettre adressée au Collège des Bourgmestre et Echevins de la commune d’Uccle par le comité Engeland.
  • AVENUES DOLEZ ET DES PATURINS. 14 octobre 2015 : avis favorable pour la demande de permis d’urbanisme et d’environnement pour le redressement d’un chemin vicinal, la construction d’un ensemble de 3 bâtiments comprenant 63 appartements, une maison unifamiliale et 107 emplacements de parking (13 extérieurs et 94 parking en sous-sol) ainsi que l’abattage de 86 grands arbres, et ce entre les av. Dolez et des Pâturins.
  • RUE DES trois arbres 12-14. 04 mars 2015 : Avis favorable sous conditions pour la transformation avec démolition partielle d’un site industriel, le maintien d’activités mixtes à front de parcelle et la reconversion de sa partie en intérieur d’îlot en 15 logements, l’aménagement de ses abords en parkings et jardins, ainsi que l’aménagement de la voirie piétonne dans le prolongement de la rue des Trois Arbres.
    Le présent projet constitue l’adaptation d’un projet similaire pour lequel une demande de permis d’urbanisme fut introduite en 2011. Consulter le dossier de 2011.
  • CHAUSSÉE DE ST JOB. 4 mars 2015 : Avis défavorable pour la démolition de deux maisons unifamiliales à front de rue, d’un bâtiment de stockage en intérieur d’îlot et diverses annexes, et pour la construction d’un immeuble de 9 appartements à front de rue et d’une unifamiliale en intérieur d’îlot.
  • RUE DE STALLE 333 (NEMO33) 11 février 2015 : avis favorable sous conditions pour la modification du site Nemo 33 : modifier les abords, créer un hôtel, agrandir le parking, placer un panneau d’affichage, créer des salles de jeux de société,...
  • RUE EDITH CAVELL. automne 2012 - Le futur déménagement de la clinique Edith Cavell - Chirec vers Delta
  • RUE EGIDE VAN OPHEM 24/38. 13 juin 2012 : AVIS DÉFAVORABLE pour la demande de permis de lotir pour la division d’un terrain (ancien terrain du CPAS de Bruxelles) en 5 lots.

    La Commission de concertation prend d’autre part acte de la confirmation, faite par le demandeur en séance publique, d’affecter aux activités économiques, la partie de terrain à l’alignement de la rue Egide Van Ophem,
    La Commission de concertation souhaite que l’aménagement de ces parcelles soit incluses dans la demande.

  • AVENUE DU PRINCE DE LIGNE 139. 13 juin 2012 : Avis favorable sous conditions pour la demande de permis d’urbanisme et d’environnement pour la construction d’un complexe de logements comprenant 2 immeubles à 57 appartements, 6 maisons unifamiliales et 98 emplacements de parkings (sous-sol).
  • CHAUSSEE D’ALSEMBERG 818-830. 13 juin 2012 Avis favorable sous conditions pour la demande de permis d’urbanisme pour l’extension d’une maison de repos après démolition d’un garage (station-service) avec
    habitation.
  • RUE ENGELAND ET CHEMIN DU PUITS : Avis favorable sous conditions pour la réalisation des voiries publiques et des infrastructures prévues au permis de lotir n° 476bis délivré le 8 février 2011 (Travaux concernant : voiries principales, clos et placettes, chemins vicinaux et piétons, zone de bassins infiltrant, zone de parcage, égouttage et impétrants, abattage et replantation, mobilier urbain, éclairage).
  • AVENUE DES STATUAIRES 135 : 08 février 2012 : Avis majoritairement favorable (l’IBGE s’abstient) avec conditions pour la construction d’un immeuble de 2 logements.
  • RUE GELEYTSBEEK (244) : 01 février 2012 : avis défavorable pour la construction d’une maison unifamiliale.
  • RUE DU BOURDON 165 : 01 février 2012 : Avis reporté pour la demande de CERTIFICAT d’urbanisme privé en vue de la construction d’un immeuble à 8 appartements.
  • RUE ENGELAND et AVENUE DE LA GAZELLE : 23 novembre 2011 : Avis favorable sous conditions pour la démolition d’un « garage » (concessionnaire automobile) et construction d’un immeuble à appartements.
  • AVENUE DE FOESTRAETS 15 : 23 novembre 2011 : Avis favorable sous conditions pour la démolition complète du logement et construction de deux immeubles de 5 logements et d’un parking de 8 emplacements.
  • 100 RUE DU BOURDON : 16 novembre 2011 : Avis favorable sous conditions pour le réaménagement d’une partie d’un hall industriel (Illochroma) et changement d’affectation provisoire (deux ans) en surface commerciale (Colruyt) avec parking.
  • AVENUE MONTANA : 12 octobre 2011 : Avis favorable sous conditions pour le réaménagement de l’Avenue Montana impliquant l’abattage de 22 arbres d’alignement.
  • CHAUSSEE D’ALSEMBERG : Demandes de permis d’urbanisme pour l’installation de deux antennes relais. L’avis de la commission de concertation est reporté.
  • RUE EGIDE VAN OPHEM 24 à 38 : 06 juillet 2011 : Avis favorable pour la construction d’un ensemble de 22 appartements, commerce, bureau, et 27 parkings sur le lot B4 du permis de lotir n° 471bis.
  • PLACE DE SAINT JOB : 06 Juillet 2011 : Avis favorable pour la réalisation d’un bassin d’orage de 4000m³ sous la place, en complément à celui
    existant.
  • RUE EGIDE VAN OPHEM 46/48 : 29 juin 2011 : Avis mitigé pour la demande de démolition d’anciens bâtiments industriels et scolaires.
  • RUE ALLARD 28-32 : 29 juin 2011 : Avis favorable sous condition (majoritaire), avis défavorable (minoritaire) pour la démolition d’une maison et la construction d’un immeuble de 9 appartements et d’un parking en sous sol de 16 emplacements. Le dossier avait essuyé un avis défavorable le 10 novembre 2010.
  • CHAUSSÉE DE WATERLOO : 29 juin 2011 : Avis favorable pour le réaménagement de la Chaussée de Waterloo entre la Bascule et l’Avenue Churchill.
  • GOULET DE LA RUE DE STALLE : 29 juin 2011 : Avis favorable sous conditions pour le renouvellement des voies de tram et l’aménagement d’un "site spécial franchissable".
  • SQUARE MARLOW : 21 juin 2011 : Avis favorable sous conditions pour l’aménagement du square et de l’avenue jusqu’à la rue Rouge.
  • AVENUE DU PRINCE DE LIGNE : 22 juin 2011 : Avis favorable sous conditions pour la construction d’un complexe de logements comprenant 2 immeubles à 57 appartements
    et 6 maisons.
  • PLAINE DU BOURDON : 27 avril 2011 : Avis favorable sous conditions pour la construction d’un ensemble immobilier de 68 appartements et de 51 places de parkings.
  • CHAUSSEE DE NEERSTALLE n°444a : 27 avril 2011 : Avis favorable sous conditions pour la construction d’un immeuble à appartements avec rez pour PME.
  • RUE GROESELENBERG n°57 : 27 avril 2011 : Avis favorable sous conditions pour la démolition et la reconstruction d’un bâtiment destiné à l’enseignement supérieur.
  • CHAUSSÉE DE WATERLOO 1391 (Fort Jaco) : 16 mars 2011 : Avis favorable sous conditions pour le projet de rénovation et d’extension d’un immeuble de logements avec rez-de-chaussée commercial.
  • RUE GROESELENBERG : 02 mars 2011 : Avis favorable sous conditions pour la reconversion de l’ancienne Clinique des Deux Alice.
  • RUE DES TROIS ARBRES  : 04 mars 2011 : Avis favorable sous conditions pour la restructuration (voirie et immeubles) de l’îlot occupé anciennement par Le Four Industriel Belge.
  • CHAUSSÉE DE WATERLOO 1135 : 12 janvier 2011 : Avis favorable pour la demande de transformation d’un immeuble de bureaux + création d’un commerce, extension des sous-sols, régularisation d’une cage d’escalier.
  • AVENUE DOLEZ 257 : 12 janvier 2011 : Avis défavorable pour la demande de démolition d’une maison et construction d’un immeuble de 3 appartements et 1 bureau. Projet situé en Zone d’intérêt Culturel, Historique, Esthétique et d’Embellissement (ZICHEE).
  • DIEWEG, 69 CHÉE DE SAINT-JOB 294 : 10 novembre 2010 : Avis favorable sous conditions pour la demande déposée par la Clinique Fond’roy asbl visant à la restructuration d’équipements sportifs, à la création d’infrastructures hospitalières et d’accueil pour adolescents.
  • RUE VICTOR ALLARD 28/32 : 10 novembre 2010 : Avis défavorable pour la démolition d’une maison et la construction d’un immeuble de 8 appartements et d’une maison unifamiliale.
  • AVENUE DE LA CHÊNAIE, 161C : 03 novembre 2010 : Avis favorable sous conditions pour l’extension du poste avancé des pompiers et la régularisation de la pose d’une antenne sur la toiture.
  • AVENUE DU MANOIR 51 (Abords du Crabbegat) : 20 octobre 2010 : Avis favorable sous conditions pour la demande de construction d’un immeuble à 3 appartements.
  • CHAUSSEE D’ALSEMBERG 1037 (abords gare de Calevoet) : 22 septembre 2010 : Avis favorable sous conditions pour la construction d’une maison de repos et aménagement des abords, après démolition d’entrepôts.
  • FUTURE (!!) RUE DU WAGON (face à la gare de Calevoet) : 22 septembre 2010 : Avis défavorable pour la construction d’un immeuble mixte de commerce et logements ainsi que la transformation d’un bâtiment existant annexe à la gare de Calevoet en HORECA et l’extension de la gare.
  • RUE DU CHATEAU D’OR & CHEE D’ALSEMBERG (Plaine du Bourdon) : 07 juillet 2010 : Avis favorable sous conditions pour la construction de logements, une maison de repos et MRS, une
    crèche, un bureau et une activité productive.
  • LOTISSEMENT DES STATUAIRES : 16 juin 2010 : Avis défavorable pour le projet de lotisement au n° 44 de l’avenue des Statuaires (Quartier Groeselenberg).
  • RUE DE STALLE 140-142" : 02 juin 2010 : Avis défavorable pour les projets d’hôtel et d’immeuble multifonctionnel côté rue de Stalle.
  • RUE DU ROSEAU 9 : 16 décembre 2009 : Avis favorable sous conditions pour la construction d’un petit immeuble à appartements.
  • RUE DU CHATEAU D’OR & CHEE D’ALSEMBERG (Plaine du Bourdon) : 02 décembre 2009 : Avis favorable sous conditions pour la construction d’un ensemble comprenant 157 emplacements de parking, du logement, une maison de repos et MRS, une
    crèche, un bureau et une activité productive.
  • RUE DU CHATEAU D’OR & CHEE D’ALSEMBERG (Plaine du Bourdon) : 02 décembre 2009 : Avis défavorable pour la construction d’un immeuble de 89 appartements et 52 emplacements de parking (37 couverts et 15 non couverts).
  • CHEE D’ALSEMBERG 1091 (site "Coba-Pauwels") : 18 novembre 2009 : avis favorable sous conditions pour la construction d’un immeuble de 43 logements sociaux et de 44 logements moyens.
  • CHEE D’ALSEMBERG 1037 (gare de calevoet) : 18 novembre 2009 : avis défavorable pour la construction d’une maison de repos et aménagement des abords, après démolition d’entrepôts.