Suite à la modification de la prescription n°8, le logement serait dorénavant clairement autorisé en zone d’équipements d’intérêt collectif ou de service public au titre d’affectation secondaire, sans mesures particulière de publicité. Or l’affectation en logements est déjà possible actuellement moyennant due motivation et la réalisation d’un Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS). La procédure du PPAS a pour avantage de nécessiter une concertation citoyenne, ce que semble vouloir éviter la nouvelle prescription.Or, le principe de la concertation reste le premier garant d’une participation démocratique et citoyenne dans la gestion de l’environnement. Supprimer la concertation dans le cadre de dossiers à ce point emblématiques serait faire preuve d’un autoritarisme de la part de la Région vis-à-vis des citoyens et se couper ainsi de sa base élective.
Pour Uccle la modification de la prescription n°8 signifie que, dès l’entrée en vigueur du nouveau plan, les promoteurs privés pourraient se disputer la construction de complexes résidentiels sur des emplacements aussi emblématiques que le site de l’Observatoire, les terrains exceptionnels de l’Institut Pasteur, les abords directs de toutes les écoles et hôpitaux ucclois.
Ceci est évidemment inacceptable. Ces terrains d’intérêt collectif doivent impérativement rester en dehors du cadre spéculatif de la promotion privée.
Notons que parmi les terrains classés en zones d’équipements d’intérêt collectif ou de service public, l’ACQU demande que l’on profite de l’actuelle restructuration du PRAS pour en faire passer certains en zone verte. Ils constituent des éléments essentiels à la continuité du maillage biologique allant du Keyenbempt jusqu’au bois de Verrewinkel :