Un cas concret : la chaussée de St Job

Peut-on encore parler de trottoirs ch. de St Job, près de la place ?
Peut-on encore parler de trottoirs ch. de St Job, près de la
place ?

Nous avons eu une discussion très intéressante avec
le FDF à propos de la difficulté à assurer un meilleur
partage de l’espace public sur une voirie étroite et
très fréquentée telle que la chaussée de St Job. Fut
évoquée dans un premier temps l’option de mise à
sens unique de la voirie. Le passage de deux à une
bande de circulation permettrait de gagner de l’espace,
ceci en vue d’élargir des trottoirs qui, à certains
endroits, sont ridiculement étroits.

Un tel projet nécessiterait
cependant une remise en question complète
du plan de circulation de tout le quartier. Ceci
notamment afin d’éviter de créer un report de trafic
dans les voiries résidentielles avoisinantes. Pas
simple ! Une autre possibilité serait la mise en place
d’un système de chicanes combiné à l’élargissement
et au débordement des trottoirs sur la voirie là où cela se justifie (en fonction du décrochement des façades).

Un système de ce type existe dans différentes
autres communes et sert également de ralentisseur
de vitesse. Sans doute le passage des poids lourds devrait-
il y être interdit. Le débat, ainsi appliqué à une
situation concrète, révèle la réelle complexité du
sujet de la mobilité quand il s’agit de mettre en
oeuvre des mesures sur le terrain.
Cette question de la mobilité des vieilles chaussées
(St Job, Alsemberg, etc.) a d’ailleurs soulevé une réflexion
parallèle : la progressive dualisation sociale
du paysage bâti ucclois.

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