La densité de puissance du champ électromagnétique d’un lieu exposé aux micro-ondes d’une antenne dépend de plusieurs facteurs [1].
Le lecteur intéressé pourra trouver au chapitre XVII (Annexe1), quelques résultats de mesures illustrant ces facteurs.
Dans les rapports préalables à l’installation d’antennes de téléphonie mobile, les évaluations de l’exposition de la population aux micro-ondes qu’émettront ces antennes se basent sur des calculs. Ces calculs tiennent compte des antennes à venir, et, peut-être, des antennes déjà présentes sur le site, mais ne se préoccupent pas des autres champs électromagnétiques auxquels la population est déjà soumise. Avant d’installer des antennes il serait nécessaire d’effectuer des mesures de champ électromagnétique prés des habitations des futurs riverains de ces antennes, de signaler ces mesures dans les demandes de permis de bâtir des antennes et d’en tenir compte pour calculer quelle sera la densité de puissance globale du champ électromagnétique auquel sera soumise la population après l’installation des nouvelles antennes.
Mais, comme nous l’avons déjà fait remarquer, les normes officielles belges sont actuellement tellement élevées qu’elles seront toujours et sans aucun effort respectées par les constructeurs d’antennes, même si d’autres sources de pollution électromagnétique existent déjà prés des sites des futures antennes. (…) Le problème primordial est donc un problème législatif, celui de fixer des normes compatibles avec la santé de la population.
[1] Extrait de Jean PILETTE, "Antennes de téléphonie mobile, technologies sans fil et santé", Belgique, 2008, pp. 26-27.
[2] SANTINI R., « Les téléphones cellulaires et leurs stations relais : risques pour la santé. » Presse Méd. 1999 Nov.6 ; 28(34) : 1884-1886. Institut National des Sciences Appliquées, Laboratoire de Biochimie-Pharmacologie, Villeurbanne.