Lettres de lecteurs

Article paru dans la Lettre aux habitants n° 58, décembre 2008.

Nous donnons ci-après copie d’un mail envoyé, le 21/9/2008, par Madame Sylvie STORME, d’Uccle, à notre Echevin des Travaux, de l’Urbanisme, de la Mobilité, de l’Environnement et de l’Informatique.

Objet : Danger sur la chaussée de Saint-Job.

Il n’est pas rare à Bruxelles et forcément à Uccle où je réside, quand on se déplace à pied, d’être empêchés de poursuivre son chemin sur les trottoirs, car ils sont entièrement ouverts pour cause de travaux.

Je suis malvoyante et marche avec une canne blanche. Il y a quelques jours, j’ai été obligée de marcher sur la chaussée de Saint-Job, à hauteur de la rue de Wansijn, durant environ 25m, car des travaux empêchaient le passage. Je me sens extrêmement insécurisée lorsque des voitures me frôlent à une fréquence élevée.

Trouvez-vous normal qu’il n’y ait pas de couloir protégé pour les piétons, lorsque des travaux empêchent le passage ? N’existe-t-il pas de réglementation dans ce domaine ? Et si oui, comment la faire respecter ? En tous les cas, j’appréhende de reprendre cette route pour aller faire mes courses. Je regrette beaucoup de ne pas pouvoir me déplacer en sécurité dans mon quartier, alors que déjà les trottoirs ne sont pas toujours faciles.

Je voulais me rendre au magasin Séquoia en venant de la rue Basse. Sur ce trajet, je suis très souvent gênée par des voitures garées devant le magasin animalier situé en face de l’avenue Dolez, ce qui représente un obstacle supplémentaire sur ce même trottoir.

Ndlr : Effectivement, l’article §3 du R.R.U. impose des mesures pour la protection des piétons.



Monsieur Thierry de CATERS, d’Uccle, nous a écrit au sujet du trafic avenue De Fré :

Quelle mouche a donc piqué nos « gouvernants » pour qu’ils fassent de l’avenue DE FRÉ un axe prioritaire ? Une fois encore, le souci des navetteurs a prévalu aux dépens des riverains et de leur sécurité : chauffards ne ralentissant plus à l’approche des carrefours, quasi impossibilité de franchir un courant ininterrompu de véhicules aux heures de pointe. Ce qui confirme la politique du « tout à la voiture », fermement ancrée dans la mentalité de nos élus, malgré d’hypocrites déclarations électoralistes...

décembre 2008