Le renard ne fera pas disparaître toutes les poules d’Uccle.

Au printemps, lorsque les renardes allaitent et ensuite
nourrissent leurs jeunes, leurs besoins nutritifs
sont maxima. Aucune nourriture facilement accessible
ne sera épargnée et les poules risquent gros si
elles ne sont pas rentrées et enfermées chaque soir,
ou si le poulailler n’est pas transformé en forteresse.
A défaut, nous pourrons dire adieu à nos bons oeufs
frais…

Le poulailler doit être conçu de sorte que le renard
ne puisse pénétrer ni par le haut (c’est un excellent
grimpeur) ni par le dessous (il creuse tout aussi bien).
L’IBGE propose un modèle de poulailler anti-renard
dont les principales caractéristiques que vous visualisez
sur l’illustration sont :

  • les poules dorment dans une petite cabane qui est
    placée à minimum à 30 cm du sol ;
  • Le poulailler doit être entouré d’une clôture solide
    de 1,90 m de haut, avec des mailles de 3 à 4 cm
    maximum, le fil doit être placé de préférence à l’extérieur
    des poteaux.
  • Les 40 cm au sommet de la clôture doivent être
    pliés vers l’extérieur, pour former un angle de 20 à
    30°.
  • Pour éviter que les animaux ne creusent sous la clôture,
    il convient de poser au sol, le long de la clôture,
    côté extérieur, un treillis ou des dalles sur
    40 cm de large et d’enfouir la clôture à 50 cm dans
    le sol.

Une autre solution est de construire un poulailler en
hauteur avec un accès que seules les pattes de poules
peuvent emprunter, comme cela se faisait traditionnellement
dans certaines régions de France, par
exemple dans les Landes.

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