Droh !Me et « La Terrasse », un partenariat détonant !

Article paru dans la lettre aux habitants n°88 Juin 2016

Durant le printemps et l’été, le site de l’hippodrome
accueille un gros événement appelé « La
Terrasse de l’Hippodrome », qui se profile comme
un bar, restaurant et discothèque en plein air, lieu
« exclusif et branché où l’on se retrouve entre gens
du même monde ».

Cet événement semi-permanent sans aucun
permis d’environnement, ni pour l’exploitation
des infrastructures horeca ni pour l’exploitation
d’un quelconque parking est à l’origine de très
importantes nuisances en matière de mobilité,
de bruit, de vibrations, de pollution de l’air et de
pollution lumineuse à l’encontre tant des riverains
que des habitats forestiers et ce jusqu’à
plusieurs centaines de mètres.

Ainsi, durant plusieurs mois, chaque soir, l’hippodrome
résonne aux sons de la fête. Pendant ce
temps, l’environnement et les riverains tentent de
cohabiter et de supporter ces soirées qui s’éternisent
tard dans la nuit.

Les habitués nous disent que « La Terrasse de
l’Hippodrome » existe depuis de nombreuses années.
C’est un fait, mais nous relevons maintenant
une différence majeure, La Terrasse se trouve
dans l’enceinte et sous l’enseigne de Drohme,
donc existe avec son accord et son support promotionnel.
Drohme s’affiche d’ailleurs comme étant
partenaire de l’événement.

Il est difficilement défendable de trouver un quelconque
point d’accroche entre le concept de « La
Terrasse de l’Hippodrome » et les buts et missions
que le cahier des charges de la Région impose au
gestionnaire de Drohme (mais la Région l’imposet-
elle vraiment, ou compte-t-elle le faire ?).

« La Terrasse de l’Hippodrome » fait le plein de
visiteurs chaque soir ou presque, durant plusieurs
mois. Des visites régulières sur les lieux nous
démontrent que le moyen de transport utilisé
est presque exclusivement la voiture. Même les
« parkings à vélos » sont massivement occupés
par les voitures en stationnement ainsi que la
zone de protection Natura 2000 de l’anneau de
l’hippodrome que les gestionnaires n’hésitent
pas à transformer en vulgaire parking.

Les gestionnaires de « La Terrasse de l’Hippodrome » n’hésitent pas à transformer la zone de protection Natura 2000 de l’anneau
de l’hippodrome en immense parking à voiture.

Les jours de grande affluence, la police communale,
qui a pourtant d’autres chats à fouetter, se
voit réquisitionnée pour tenter de mettre un peu
d’ordre dans les problèmes de mobilité.

Les quartiers avoisinants sont également pris
d’assaut par les voitures des clients de Drohme.
Le parking sauvage est de pratique très courante.

Pour le fun, on vous invite à comparer les photos
publiées sur la page Facebook de Droh !Me et
celles de cet article. Sur le coup, Drohme recueille
un gros 0 pointé. Il n’y a rien à sauver !

Heureusement, ce mois de mai 2016, la commune
d’Uccle a dressé procès-verbal. Le dossier est
maintenant dans les mains du Procureur du Roi.

Les quartiers avoisinants sont
impunément pris d’assaut par les
voitures des clients de Drohme. Le
parking sauvage est de pratique très
courante. Ici sur le terre-plein central
au carrefour entre la chaussée de La
Hulpe et l’avenue Franklin Roosevelt.

Au moment de mettre ce numéro sous presse,
nous apprenons que la société Simply Better,
gestionnaire de « La Terrasse » , sollicite un permis
provisoire pour l’exploitation de 285 places
de parking. Dans le cadre de cette demande, une
enquête publique est ouverte du 13 au 27 juin
2016. Une procédure absurde et hypocrite car en
décalage complet par rapport à l’activité, déjà en
cours depuis le mois de mai ! Lorsque la procédure
aura abouti, « La Terrasse » aura bien évidemment
déjà replié bagages ! Peu lui importe donc
l’avis qui sera rendu. Jamais la politique du fait
accompli n’aura été aussi manifeste ! Comment
l’IBGE accepte-t-elle une pareille demande ?


Les évènements organisés à l’Hippodrome
s’adressent à des visiteurs que se déplacent
presque exclusivement en voiture.

Les Amis de l’Hippodrome

5 juillet 2016