Dossier CAVELL : Remarques de riverains.

Nous demandons :

1. Que le projet respecte les règlements et pratiques en vigueur en matière de logement dans le quartier avoisinant afin d’en conserver toute la qualité de vie ; nous tenons donc que soit dûment appliqué l’article 8.3. du PRAS « Les caractéristiques urbanistiques des constructions et des installations s’accordent avec celles du cadre urbain environnant » ;

2. Que l’espace commercial soit inférieur à la surface actuelle, afin de satisfaire les seuls besoins des visiteurs de la nouvelle polyclinique ; en dehors d’une cafétéria pour ces visiteurs, l’article 8.2. du PRAS ne nous parait pas applicable, car de très nombreux commerçants sont déjà établis aux abords de l’hôpital et dans la rue Vanderkindere ; augmenter l’espace commercial portera préjudice aux commerçants déjà installés (nous avons déjà dû déplorer le départ de certains d’entre eux) ; nous rejetons tout projet d’espace commercial de 1649 m2 ;

3. Que les bâtiments côté rue Marie Depage et rue Lotz soient limités à 4 étages (R+4) et que les locaux qui ont été rajoutés en R+5 soient démolis et que les étages R+5 et R+6 ne soient pas construits ; le nombre de 4 étages correspond à ce qui existe au maximum dans ces deux rues, face à l’hôpital existant ;

4. Que les bâtiments côté rue Edith Cavell soient limités à 9 étages (R+9) et que les étages R+10 et R+11 ne soient pas construits ; les installations techniques au-dessus du R+9 n’ont plus de raison d’être après la transformation de l’hôpital en logement et polyclinique ;

5. Que le bâtiment A ne soit pas élargi au coin des rue Edith Cavell et Marie Depage ; en effet, le retrait du bâtiment A par rapport au coin se justifie par la hauteur déjà très élevée du bâtiment A ;

6. Qu’un nombre suffisant de parking couverts / garages soit prévus pour les nouveaux logements qui seront construits (1 par petit appartement, 2 par grand appartement)

7. Que la zone destinée aux équipements au rez-de-chaussée du bâtiment B ne génère plus aucunes nuisances (sonores en particulier) ; et que les abords soient aménagés de façon attrayante, correspondant à une zone d’habitat ;

8. Que le centre le l’îlot (y compris le bâtiment D) soit entièrement transformé en espace vert pour le bien-être des occupants des nouveaux logements et des habitations existantes (le document de présentation du projet indique que l’espace du bâtiment D serait à l’avenir affecté à des parkings !!!) ;

9. Que soit étudiée la possibilité de démolir l’escalier existant du bâtiment A débordant dans l’intérieur de l’ilot afin que les logements prévus dans le bâtiment B disposent d’une luminosité suffisante.

Bernard L.


Les parkings prévus ne permettront en tout cas pas le parking des employés de la polyclinique ce qui va entraîner une charge supplémentaire sur l’espace publique, déjà contraint à certains moments de la journée.
Je pense qu’il y assez de commerces dans le quartier complétés par d’autres vers le rond-point Vanderkindere et à Bascule. Je préfère que les espaces du rez-de-chaussée soient dédiés à des services publiques, crêche, écoles (en manque criant à Bruxelles), espace de rencontre permettant des activités culturelles, annexe des services communaux, bibliothèque, etc. la liste des services possibles est longue !

Aurélie V.


Le projet prévoit que la polyclinique aura ses locaux dans l’actuel bloc d’accouchement et d’imagerie de Cavell (étages inférieurs gauche sur la rue Edith Cavell). Ce choix est-il judicieux ? Si effectivement le rez-de chaussée est amené à accueillir des professions libérales, comment va-t-on attirer ces professions libérales alors que la vaste majorité du sous-sol n’a pas accès à la lumière du jour. Ne vaut-il mieux pas placer la polyclinique au sous-sol et les professions libérales à l’étage, avec accès direct à la lumière du jour ? L’imagerie (qui est sensée rester sur le site) n’a par exemple pas besoin de lumière directe. Un avocat ou un architecte, oui.

Cécile M.