En diminuant la puissance des antennes, on crée des trous dans la couverture du réseau. Trous que les opérateurs vont vouloir combler [1] .
Pour ce faire, deux solutions s’offrent alors à eux. La première c’est d’effectuer un « redisign » des antennes, c’est-à-dire d’en modifier l’inclinaison, la direction, la puissance ou la hauteur. Lorsque le « redisign » est impossible, ils sont alors contraints d’implanter de nouvelles antennes pour combler les trous en question.
C’est là la conséquence directe de la nouvelle norme : SI L’ON DIMINUE LA PUISSANCE, IL FAUT AUGMENTER LE NOMBRE D’ANTENNES.
Cela représente quelque chose d’énorme en région bruxelloise : les 1700 antennes existantes doivent faire l’objet d’un permis d’environnement. Par ailleurs, 400 à 500 nouvelles antennes devront être installées.
Il est cependant difficile de savoir si ces nouvelles antennes servent réellement à combler des trous ou si elles sont mises en place par les opérateurs dans le but de développer les nouvelles technologies 3G et 4G.
Sur Uccle en particulier, il y a 68 antennes existantes et 24 nouvelles antennes devraient faire leur apparition.
La régularisation à Uccle se fait en deux phases :
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[1] Les opérateurs déclarent qu’ils doivent légalement assurer une couverture sur l’entièreté du territoire en comparant volontiers la technologie gsm à la téléphonie fixe. Il est vrai que la téléphonie fixe étant considérée comme un service public l’État se doit d’offrir son accès à tous les citoyens. C’est à ce même titre que les opérateurs déclarent être tenus légalement de devoir couvrir l’entièreté du territoire belge par la technologie gsm. Cette considération reste néanmoins relativement contestable.