CONTACT :

Christian HUBIN
rue du Repos 128,
tel : 02/375.15.10
coteau.dieweg@gmail.com

www.coteaudieweg.weebly.com/


La nouvelle clinique au Dieweg

L’ENVERS DU DÉCOR

La clinique AREA+, maison pilote pour adolescents,
a ouvert ses portes le 1er juillet 2015 au
294 chaussée de Saint-Job, dans le quartier du
Dieweg.

Ce centre – qui s’intègre dans l’entité Fond’Roy/
La Ramée – peut aujourd’hui accueillir jusqu’à
52 jeunes nécessitant une prise en charge médicale
pour diverses raisons, telles que la détresse
psychologique, les troubles alimentaires, la dépression,
la rupture familiale ou encore le décrochage
scolaire. La structure se compose à la fois
d’un hôpital résidentiel, d’un hôpital de jour, d’un
lycée et d’un internat thérapeutiques, d’une polyclinique
et d’un service d’Accueil et Permanence.

Nous, comité de quartier Le Coteau du Dieweg, ne
pouvons que nous réjouir de l’intérêt que porte
notre société au bien-être des adolescents. En
effet, ces établissements d’accueil occupent une
place privilégiée dans le processus de « remise
sur les rails » de ces jeunes en difficulté. Nous
pensons qu’il est essentiel, de nos jours, d’être en
mesure de les accueillir, de les écouter et de les
aider en leur offrant un environnement adapté à
leurs besoins.

Néanmoins, certains riverains ne se sont pas
montrés favorables à ce projet dans notre quartier
et se sont même opposés à la construction de
l’établissement pour des motifs tenant tant à l’affectation
du terrain au sport que pour des risques
de nuisances. Comme le rappelle la Commission
de Concertation dans son avis du 10/11/2010, le
Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) situe le
projet « pour majorité (Dieweg et intérieur d’îlot) en
zone de sports et de loisirs de plein air, et pour le
solde (chaussée de Saint-Job) en zone d’habitation
avec accès de chaque côté par un espace structurant
 », ce qui le rendait incompatible à l’affectation
originelle du terrain.

En effet, avec la présence du centre sportif Les
Jardins du Dieweg et les anciens bâtiments de la
Société Générale, le terrain est considéré comme
zone de sports et de loisirs de plein air, ce qui
rendait la construction d’une clinique contradictoire
avec l’affectation du PRAS. Il y avait aussi
la crainte qu’un tel établissement allait amener
d’importants désagréments pour le voisinage :
mobilité – bruit – sécurité…

En fin de compte, AREA+, devenu propriétaire
de l’ensemble des terrains, a été autorisé à
construire. Toutefois, le permis d’urbanisme était
assorti de conditions bien précises pour justement
protéger le voisinage. En bref, le permis imposait :

  • une architecture d’un faible gabarit, mais
    aussi harmonieuse, lumineuse et fluide que
    possible ;
  • le maintien en l’état du centre sportif Les Jardins
    du Dieweg (terrains de football, terrains de
    tennis et club-house) et la construction d’un
    nouveau hall de sport côté Dieweg. L’ensemble
    doit rester ouvert au public ;
  • l’aménagement d’emplacements de parking
    suffisamment nombreux pour accueillir les
    voitures des employés et un parking spécifique
    pour les vélos ;
  • la plantation de nombreux arbres, arbrisseaux,
    haies en vue de contribuer au caractère vert et
    calme du lieu ;
  • la création d’un chemin piétonnier entre la
    chaussée de Saint-Job et le centre sportif,
    accessible aux cyclistes ;
  • l’installation de mesures de sécurité en équipant
    l’ensemble des espaces extérieurs de
    clôtures et d’un système de surveillance ;
  • la promotion de la mobilité douce ;
  • la sécurité des enfants à l’intérieur du centre
    sportif en limitant l’accès du site aux voitures ;
  • la limitation de nuisances sur la faune et la
    flore ;
  • l’entretien régulier de la propriété et des aménagements ;
  • la préservation de la quiétude des riverains
    tant sur le plan visuel qu’acoustique.

Mais, 9 mois après l’inauguration, le constat est
amer…

Malgré nos demandes répétées, plusieurs clauses
importantes du permis ne sont pas respectées.
Les nuisances redoutées sont bien là et certains
aménagements sont insuffisants, voire inexistants…

1. Nuisances sonores

Même si des travaux ont récemment été faits,
le bruit provoqué par les taques d’égout dans la
rampe d’accès au parking, au moment du passage
des voitures, reste incessant et insupportable
pour les riverains qui sont parfois très proches.
Les camions de Bruxelles Propreté s’engouffrent
dans la rampe d’accès au parking à vive allure,
pour aller chercher des poubelles à l’intérieur
de la propriété, plutôt que de les ramasser sur le
trottoir, ce qui provoque inévitablement un réveil
largement anticipé pour le voisinage.

Les pensionnaires semblent autorisés à rester
dehors au-delà de 22 heures, faisant fi de toute
discrétion, alors qu’un couvre-feu devait être mis
en place. Les fumoirs et autres lieux de rassemblement
ont été installés à proximité des habitations
et sont la source de vacarme régulier, tant
en journée qu’aux heures avancées de la nuit.

L’espace récréatif extérieur, qui comporte un terrain
de basket, a été construit en amphithéâtre,
ce qui, en plus de favoriser la propagation des
émissions sonores, les amplifie par réverbération.
Il arrive aussi que certains jeunes soient atteints
de crise, alors qu’ils sont à l’extérieur, et se
mettent à pousser des hurlements juste en dessous
de jardins où peuvent notamment se trouver
des enfants en train de jouer, privant par là les
riverains de la quiétude à laquelle ils sont en droit
d’aspirer.

Certains riverains craignent encore que le système
de climatisation, au vu de son emplacement,
provoque du bruit au moment de sa mise en service,
l’été prochain. Sera-t-il dès lors envisageable
pour les voisins de vivre et de dormir fenêtres
ouvertes sans avoir à subir le ronflement constant
du moteur ?

Quant à l’alarme du bâtiment, son activation, probablement
nécessaire, doit, elle aussi, être supportée
par les riverains plus ou moins proches.

2. Nuisances visuelles

Même si les voisins viennent d’obtenir l’extinction
plus tôt de l’éclairage du parking, ils continuent
néanmoins à souffrir de la trop grande puissance
de ces lampadaires allumés dès 17 h 30, à
proximité des lieux d’habitation. Quel est l’intérêt
d’illuminer, au-delà du parking, les jardins et
maisons alentour, et ce avec des luminaires trop
nombreux, inutilement puissants, surélevés et
placés trop près des habitations ? Sur ce point, de
nombreuses propositions visant à atténuer le problème
ont été faites sans rencontrer de résultats.

À l’éclat de ces lampadaires, il faut aussi ajouter
l’éclairage au néon de la passerelle qui relie la
clinique au lycée, laquelle reste régulièrement
éclairée sans raison apparente jusqu’à 21 h 30,
au plus tôt. Ces éclairages cumulés augmentent considérablement la luminosité déjà trop excessive.

Enfin, et même si nous ne pouvons qu’applaudir
les efforts faits depuis quelques semaines, certains
locaux du lycée et de la clinique, dotés de
grandes baies vitrées, peuvent rester allumés
toute la nuit. Sur la seule période du 23 décembre
au 1er février, nous avons relevé le nombre de ces
négligences. Il en est ressorti que 45 % du temps,
des locaux inoccupés du lycée (contrairement aux
maisons qui leur font face) restaient puissamment
éclairés, perturbant ainsi le voisinage ainsi que la
faune nocturne.

Nous tenons à rappeler que l’exigence environnementale
est pourtant très clairement, et à
plusieurs reprises, notifiée dans le permis d’urbanisme !

3. Promotion de la mobilité douce
et chemin piétonnier

Aujourd’hui, contrairement aux exigences du permis
d’urbanisme, aucune promotion de la mobilité
douce n’est faite, aucun parking pour vélos n’a été
installé et le kiss and drive côté Dieweg – qui devait
limiter l’accès des voitures dans le centre sportif
pour la sécurité des enfants – reste inexistant.
Quant au chemin piétonnier, il demeure résolument
non conforme aux clauses du permis : il
aboutit sur un cul-de-sac, présente divers dangers
et inconforts liés au manque d’entretien et
est inadapté aux cyclistes et poussettes.

4. Entretien et aménagement du terrain

Au moment de la construction, de gros troncs
d’arbres et d’imposantes branches ont été jetés
dans la partie boisée du site, en pente, sous les
terrains de football et la pluie semble les faire
glisser lentement vers les jardins voisins. Il est
manifeste qu’aucun entretien ni contrôle n’est
effectué dans cette partie de la propriété. En
outre, ce bosquet, comme l’entrée côté chaussée
de Saint-Job, commence à ressembler à une
décharge publique : plastiques, canettes, tuyaux,
textiles, journaux dont la quantité augmente de
jour en jour, jonchent le sol. Les voisins vont-ils
être contraints à vivre, de surcroît, à côté d’un
dépotoir ?

5. Plantations

À ce jour, la plantation de nombreux arbres et
haies à feuilles persistantes se fait attendre, ce qui
rend la clinique extrêmement visible depuis les
maisons et jardins avoisinants et nuit à l’intimité
des riverains. Cette situation va également à l’encontre
des stipulations du permis d’urbanisme.

6. Sécurité

La sécurité de l’établissement est loin d’être
optimale. Il manque toujours certaines barrières
et grillages autour du site. La grille d’entrée, côté
chaussée de Saint-Job, reste ouverte toute la nuit.

Nous ne sommes pas restés
les bras croisés

Dès le début de la construction des bâtiments,
notre comité de quartier a tenté d’insuffler un
certain dynamisme collaboratif et a montré sa volonté
d’établir une relation de bon voisinage. Nous
nous sommes présentés, nous avons organisé
des rencontres, ouvertes aux riverains, avec les
responsables de la clinique. Nous nous efforçons
de faire preuve d’ouverture d’esprit, de tolérance,
de patience, et nous avons fait des propositions
concrètes en vue d’améliorer les conditions de
cohabitation. Quelques riverains se disent même
prêts à mettre la main à la pâte pour résoudre
certains problèmes.

Malheureusement, cette volonté de vivre ensemble,
en harmonie et dans le respect des autres
ne semble pas réciproque. De nombreux riverains
se sentent lésés, laissés pour compte. Certains
envisagent même de quitter le quartier.

Malgré cela, nous continuons de croire en la possibilité
d’une communication fructueuse afin de
trouver des solutions satisfaisantes et durables.
Nous insistons auprès de la Commune pour qu’elle
use de son pouvoir en vue de faire appliquer toutes
les clauses du permis et d’ainsi pacifier le climat.

Comité de quartier « Le Coteau du Dieweg »

LE « BAR EN VOL » : QUAND DES HABITANTS SE MOBILISENT

Durant de nombreux mois, les riverains du carrefour
formé par la chaussée de St Job et la rue
Basse se sont plaints des nuisances, essentiellement
nocturnes, produites par l’établissement
horeca « Bar en vol » situé à cet endroit : sono
assourdissante, tapage, parking sauvage, cris et
incongruités diverses ... se prolongeant bien audelà
de minuit et parfois jusqu’aux petites heures
du matin. La perte de qualité de vie des personnes
touchées était manifeste.

Malgré de nombreuses plaintes à la police et
même une pétition signée par 120 personnes,
les nuisances persistaient. C’est pourquoi, le
comité Coteau du Dieweg a décidé de soutenir la
démarche des habitants lésés.

Il faut préciser que l’établissement fonctionnait
depuis trois ans sans permis et que c’est à l’occasion
de la demande de permis par son exploitant
que les riverains ont décidé de réagir.
L’examen du dossier a révélé que l’établissement
était exploité depuis 1963 au moins et qu’il avait
fait l’objet de nombreuses reprises d’exploitation
sans interruption notable. Pour autant, il semble
qu’il n’avait jamais suscité de plaintes. En fait,
durant de longues années, il avait été exploité en
tant que simple débit de boisson avant de devenir
un lieu de restauration. Le problème est apparu
lorsque le nouvel exploitant a transformé l’établissement
en un lieu de divertissement nocturne ou
autrement dit en « boîte de nuit ». L’incompatibilité
entre un tel commerce et son environnement
résidentiel sautait aux yeux.

Lors de la réunion de la commission de concertation
qui a fait suite à l’enquête publique, les deux
parties ont pu s’exprimer. L’avis négatif rendu par
cette commission a été reçu avec soulagement par
les riverains, et le 2 juillet dernier la Commune a
rejeté la demande de permis.

Pourtant, pendant les semaines qui ont suivi, les
habitants ont continué à subir des désagréments,
même s’ils furent moins fréquents qu’auparavant.
Durant cette période, le gérant a introduit une
nouvelle demande de permis d’urbanisme pour
non seulement exploiter son établissement en
bar-restaurant, mais aussi pour transformer le
terrain contigu à l’établissement en une terrasse
en vue d’étendre son aire d’exploitation !

Le 7 janvier 2015 la réunion de la commission
de concertation a donné un avis favorable à la
première demande, ce qui est normal puisqu’elle
s’inscrit dans la continuité de la destination horeca
de l’établissement et que les riverains n’ y voient
en principe pas d’inconvénient. En revanche, elle
a émis un avis défavorable pour l’aménagement
d’une terrasse dans la zone contiguë, étant donné
les risques élevés de nuisances et de débordements
possibles. Cette décision a été accueillie
avec grand soulagement par l’ensemble des personnes
qui avaient dû subir les nuisances durant
de si longs mois.

L’exploitant avait la possibilité de continuer à travailler
en respectant la législation en vigueur et
les décisions communales qui ont été prises dans
l’intérêt des habitants. Il a préféré fermer son
établissement.

Le lieu est désormais disponible pour une
exploitation respectueuse de son environnement,
comme ce fut le cas dans le passé.

Comité Coteau du Dieweg

FOCUS SUR QUARTIER : Le Coteau du Dieweg

Nous poursuivons notre tour des comités membres
avec la présentation du dernier - né :

UN ENTRETIEN AVEC CHRISTIAN HUBIN, UN DE SES FONDATEURS

Bonjour Christian, vous êtes co-fondateur et président
du tout récent comité membre de l’ACQU,
le bien nommé « Coteau du Dieweg ». Alors,
pourquoi la création de ce comité ?

J’habite depuis plus de 35 ans dans ce quartier.
Je connais l’ACQU de longue date. Je donne volontiers
de temps en temps un coup de main, notamment
pour la distribution de la Lettre aux habitants.
Cela faisait longtemps que j’avais envie de créer
un comité, de lancer une synergie citoyenne dans
ce quartier. Et puis, il y a un peu plus d’un an,
l’occasion me fut donnée de rencontrer Sophie
Birmann, installée récemment, débordante
d’énergie et d’initiatives. Depuis, les choses se
sont très vite et spontanément mises en place :
prise de contact avec d’autres voisins , création
d’un site web et d’une page Facebook, définition
de certains objectifs, etc… Grâce à la venue de
Solenn Cardin, notre projet de comité s’est ensuite
étendu à un périmètre plus vaste - mais aussi plus
cohérent - que la seule rue du Repos. Aujourd’hui,
notre rayon d’action s’étend de la rue Basse à la
rue Paepenkasteel d’une part, et du Dieweg à la
chaussée de St Job d’autre part.

Pourquoi ce nom : Coteau du Dieweg ?

C’est une idée de Sophie. C’est simple et génial en
même temps, car tellement en adéquation avec
le lieu. Le Dieweg, artère probablement d’origine
romaine, se déploie, sur la crête qui sépare la
vallée de l’Ukkelbeek de la vallée du Geleytsbeek.

Notre zone d’action correspond au flanc sud, le mieux exposé au niveau de l’ensoleillement.
C’est également à Sophie que nous devons le joli
logo représentant notre comité.

Il existe un petit vignoble au Kauwberg
voisin. Vous êtes le deuxième sur la
liste ?

Coteau ne veut pas dire automatiquement vigne,
quoique l’image soit sympathique et pourrait
effectivement inspirer un éventuel projet convivial
pour le voisinage.

Cela dit, pour le moment c’est surtout d’aménagement
du territoire dont nous nous occupons.
Depuis la création de notre comité, les dossiers
affluent : projet d’urbanisation d’une vaste parcelle
agricole, implantation d’une unité satellite
de la clinique Fond’Roy, gestion du trafic de transit,
réaménagement du « square du Lion », mobilisation
contre l’exploitation d’une discothèque
irrégulière, etc.

Que des dossiers d’opposition ?

Non, et heureusement. Nous ne nous inscrivons
pas du tout dans une logique du « contre tout ».
Il existe évidemment des dossiers dans lesquels
nous manifestons un certain désaccord, mais nous
désirons avant tout ouvrir un dialogue constructif
entre les autorités communales, les usagers et les
habitants. C’est dans cette optique par exemple
que nous avons rencontré à diverses reprises
l’échevin de la mobilité Jonathan Biermann.

Dans le cadre de quels dossiers avez-vous
rencontré l’échevin Jonathan Biermann
 ?

Dans un premier temps le problème de la circulation
rue du Repos. L’important trafic de transit
que génère ce « raccourci » entre l’avenue de Wolvendael
et la chaussée de St Job, rend cette rue
étroite et en forte pente très périlleuse pour les
riverains ainsi que pour les piétons et les cyclistes.
En attendant un réaménagement complet de la
rue en « zone 20 », l’échevin nous avait proposé
une solution d’attente par le placement temporaire
de bacs à fleurs-chicanes. Le dossier s’est
bloqué momentanément dès lors qu’il n’a pas pu
obtenir un consensus assez large du voisinage.
C’est regrettable, car il est évident qu’aucun projet
ne pourra jamais réellement faire l’unanimité. Il y
a un moment où il faut faire un choix et trancher,
idéalement en faveur de l’intérêt général, mais
inévitablement au risque d’en mécontenter certains.
C’est pourquoi nous avons relancé l’échevin.
Espérons maintenant qu’il nous prouve sa réelle
efficacité ! D’autant plus que d’autres dossiers
attendent, dont celui de la chaussée de St Job et
du « Square du Lion ».

Le « square du Lion » ?

Il s’agit du petit parc situé à l’angle de la chaussée
de St Job et de l’avenue de la Chênaie. Cet espace
public apprécié des riverains n’a actuellement pas
de nom. Un des deux lions sculptés qui marquaient
l’entrée de l’ancien domaine du Coudenborre,
sauvé in extrémis de la démolition par le Cercle
d’Histoire d’Uccle, fut replacé ici en 1988. Du haut
de son socle, le regard tourné vers la chaussée de
St Job, il est devenu un peu comme le maitre des
lieux, le gardien du square. Par ailleurs, baptiser
l’espace de « square du Lion » est également
une manière de porter davantage l’attention sur
l’espace vert et ses usagers (promeneurs, joueurs
de pétanque, etc.), plutôt qu’au carrefour. On a
trop souvent tendance à appeler cet espace, de
manière un peu abrupte, « carrefour St Job-Chênaie-
Repos ».

Et vous dites que le « square du Lion »
va être rénové ?

Oui. D’ailleurs, dans le cadre de ce dossier, l’effort
fourni par la Commune en matière de communication
avec les riverains est indéniable et doit être
salué. Quant au projet lui-même, il s’agit avant
tout d’une initiative qui s’inscrit dans le contexte
plus général de la réhabilitation du Geleytsbeek.

S’agit-il d’un bon projet ?

Hormis les options proposées en matière hydraulique,
qui nous ont semblé effectivement intéressantes, le comité a regretté que l’accent ait porté
essentiellement sur des aspects paysagers, sans
saisir l’occasion d’apporter des réponses plus
efficaces en terme de mobilité. Pourtant, l’esthétique
des lieux est convenable et n’est d’ailleurs
pas remise en cause par les riverains. Faut-il
nécessairement « tout casser » et tout réaménager
 ?

À l’exception des travaux nécessaires en vue
de la réhabilitation du ruisseau, seules quelques
améliorations ponctuelles sont probablement
suffisantes pour répondre aux besoins du quartier.
Il ne faut pas oublier que l’ensemble de la zone
a été réaménagé il y a une quinzaine d’années et
qu’il est difficile de considérer cet investissement
comme étant amorti ou totalement obsolète. Nous
croyons que le projet devrait être également soumis
à un bureau d’études spécialisé en matière de
mobilité en Région Bruxelloise, et non pas uniquement
à un bureau d’études parisien spécialisé en
gestion hydraulique.

Au vu des enjeux, le comité a réalisé un document
détaillant ses réflexions et qui fut remis aux deux
échevins concernés. Nous espérons qu’il en sera
tenu compte dans la poursuite de leurs travaux.

Et qu’en est-il de cette « unité satellite
de la clinique Fond’Roy » à laquelle vous
faisiez également allusion ?

Il s’agit d’un dossier délicat. En intérieur d’îlot
entre le Dieweg, la chaussée de St Job et la rue
du Repos, s’étend le domaine de l’ex-complexe
sportif de La Générale. L’affectation administrative
du terrain n’y permet théoriquement que le
développement d’activités de sport et de loisir de
plein air. La clinique Fond’Roy a malgré tout fait
l’acquisition du terrain (au prix du terrain à bâtir ?)
et obtenu un permis d’urbanisme pour y implanter
de nouvelles infrastructures médicales. Je ne vous
cache pas que les réticences des riverains furent
nombreuses : inquiétude face à l’idée de voisiner
un hôpital psychiatrique, crainte d’une augmentation
du trafic, non respect des prescriptions en
matière de sport de plein air, etc...

Afin d’amorcer malgré tout une dynamique positive
entre la clinique et les riverains, M. Delhaye,
directeur des services techniques, a accepté de
nous faire visiter le chantier de construction en
décembre dernier.

Il faut reconnaître que l’ensemble
a belle allure. Les travaux avaient l’air de
bien avancer et l’inauguration des infrastructures
médicales est annoncée pour la fin du printemps.
Cela dit, le comité restera attentif à ce que toutes
les conditions du permis soient respectées, notamment
celles qui intéressent moins directement la
clinique à savoir la remise en état et l’exploitation
des terrains de sport de plein air.

Éventuellement autre chose à ajouter, à
communiquer à nos lecteurs ?

Nous serions ravis d’accueillir dans notre comité
de nouveaux membres qui seraient prêts à consacrer
un peu de temps à un engagement citoyen au
profit de leur quartier. Il ne faut pas oublier que
la forte densité des comités à Uccle et leur rôle
d’acteur réel dans la lutte pour un environnement
de qualité s’inscrit dans une histoire écrite depuis
une quarantaine d’années par nos glorieux aînés
quand ils sont parvenus à empêcher la construction
du fameux Ring sud.

Mais la relève est vitale pour que l’action des habitants
puisse être pérennisée.

LE TRAFIC AUTOMOBILE RUE DU REPOS

Nous recevons, signés par 47 habitants de la rue du Repos, copie de leur
MEMORANDUM adressé le 21 novembre 2013 au Collège des Bourgmestre et
Echevins pour attirer l’attention sur les nuisances que génère le trafic automobile
dans la partie de la rue du Repos qui va du Dieweg à la chaussée de St Job. Trafic
de transit intense et rapide qui engendre insécurité et bruit.

Lisez ce MEMORANDUM très clair et vous serez convaincu que leurs doléances
sont justifiées et qu’il y a lieu de faire quelque chose, ce que la Commune ne
conteste d’ailleurs pas.

A ce document sont joints (mais non reproduits ici par manque de place) les
commentaires personnels de nombre des signataires, de même que l’échange de
correspondance des 6 dernières années avec l’échevin compétent.

Puisque la vitesse n’est pas respectée dans cette « zone 30 », il faut recourir à
d’autres moyens, en les combinant : placer plusieurs casse-vitesse – installer un
radar permanent – mettre l’autre section de la rue du Repos en sens unique du
Dieweg à l’avenue du Wolvendael, …

Bref, avec un peu d’imagination et de volonté on peut résoudre ce problème !

Pression croissante du trafic de transit +
vitesses non contrôlées + voirie cahotique
… une situation intenable !
Mémorandum à l’attention des autorités
communales, de la part des riverains
de la rue du Repos à Uccle

Le pourquoi du présent document :

Monsieur le Bourgmestre, mesdames les Echevines,
messieurs les Echevins, chers Concitoyens,
Nous sommes tous conscients que la mobilité à Uccle,
avec un réseau routier atypique et un trafic automobile
sans cesse à la hausse, pose un défi difficile à relever.

Les riverains de la rue du Repos sont de longue date
exposés aux impacts négatifs du trafic automobile.
En qualité de citoyens raisonnables, ils peuvent reconnaître
les difficultés inhérentes à la gestion de la
mobilité à Uccle, et apprécient que la rue ait été mise
en zone 30 il y a quelques années.

Cependant, face à l’augmentation croissante des nuisances
et des risques, et l’inadaptation des réponses
de la Commune à leurs doléances de longue date, ces
riverains souhaitent aujourd’hui vous soumettre ce
memorandum qui fait suite à un petit exercice d’objectivation
des problèmes et de mise en commun des
observations et plaintes des habitants.

Nous espérons que ce document vous permettra de
bien comprendre les problèmes posés, et l’urgence
qu’il y a à apporter de réelles solutions.

Une ‘zone 30’ purement théorique…

interdit aux piétons larges !

La signalisation ne suffit pas :

Le panneau ‘zone 30’ placé en haut de la rue a une
visibilité insuffisante (plus particulièrement pour les
véhicules tournant à droite depuis le Dieweg). Il devrait
davantage être positionné vers l’axe de la rue,
voire être dédoublé du côté gauche.
Quant à l’indicateur lumineux de vitesse, placé pour
répondre aux plaintes régulières des habitants, force
est de constater que lorsqu’il n’est pas en panne (plusieurs
mois de chômage technique durant la seule
année écoulée !!), l’absence notoire de verbalisation
le rend très peu efficace.

Infractions chroniques de la limitation de vitesse et
déni de la situation par la police :

D’après nos comptages de vitesse, seuls 3 à 4 véhicules
sur 10 respectent la limitation. Certains poussent
le champignon jusqu’à 60km/h en pleine journée
ou le soir. Les véhicules communaux, les véhicules
de police en circulation de routine, ne respectent pas
davantage la limitation de vitesse. Les échanges téléphoniques
avec l’agent de la circulation ne sont pas
plus concluants, quand nous nous entendons dire
que dans notre rue, les voitures ne roulent « pas si
vite que ça »… (une nouvelle notion légale ?!?)

...avec un risque de sécurité routière aggravé :

Le non-respect chronique de la zone 30 est incompatible
sur le plan de la sécurité routière avec un seul
trottoir praticable sur toute la longueur de la rue,
dont la largeur n’estmême pas réglementaire (1.10m
contre 1.50mpour la largeurminimale imposée par le
Règlement Régional d’Urbanisme). Le cas de figure est
exceptionnel en Région Bruxelloise : un trottoir trop
étroit, bordé sur 300 m d’un très haut mur et avec la
proximité directe d’un trafic de transit soutenu.

Piétons, gare aux camions !

Certains véhicules encombrants n’hésitent pas à dévaler
la rue avec deux roues sur ledit trottoir (alors
que techniquement, ils ont assez de place sur la
chaussée !) profitant d’une hauteur de bordure trop
réduite (9 cm) On n’ose imaginer la confrontation
avec une poussette…

…laquelle poussette, aura de toutes façons les plus
grandes difficultés à s’engager sur le trottoir là où un
garde-corps a récemment été installé par la commune,
forçant toute personne avec buggy ou autre
volume encombrant, à s’égarer sur la chaussée pour
braver les véhicules qui descendent à vive allure.

Quant à traverser la rue aux heures de pointe pour
rejoindre l’unique trottoir continu, c’est un exercice
périlleux pour les habitants qui tentent d’aller
prendre un tram, un bus ou un train (car tous les Ucclois
ne se déplacent pas exclusivement en voiture !).
Il en va de même pour remonter à vélo le Sens
Unique Limité…

Au final, une situation pour les piétons qui est à des
années-lumière des règles fixées, en décembre 2012,
par le « Plan Piéton Stratégique » de la Région de
Bruxelles-Capitale et appelle une réaction énergique.

Un trafic de transit excessif, aggravé
par les incessantes déviations :

En situation normale et sans déviation : entre 300 et
400 voitures/heure dévalent notre rue aux heures les
plus chargées (matin avant 9h00 et après-midi après
16h00). Cette valeur est doublée en cas de déviation
(un événement des plus courants). Le trafic journalier
est estimé à environ 2.500 voitures et il faut noter que
nous avons également des autocars (Lycée Français),
des camions de tous types, des engins de chantier, etc.

Une déviation de longue durée, faisant passer dans
notre rue tout le charroi du Dieweg durant trois mois
d’affilée (!) a attiré sur ce tronçon de rue une clientèle
d’habitués considérant désormais la rue du
Repos comme une extension naturelle du Dieweg…
à 50km/h.

Tout ceci dans les conditions de sécurité décrites plus
haut…

Des nuisances sonores intolérables :

La voirie a été réaménagée en 1995. Les pavés ont été
imposés à l’époque pour des questions esthétiques et
patrimoniales.Mais, pour faire des économies, ses fondations
n’ont pas été bien stabilisées : la chaussée s’est
assez rapidement déformée, pour offrir aujourd’hui
tout un assortiment de pavés désalignés, nids-de
poules et relief ‘en dos d’âne’. (Pour éviter les déformations
de la chaussée, certains véhicules n’hésitent
pas à se déporter carrément sur le trottoir de droite en
descendant, au péril des piétons utilisant le trottoir).
Face aux plaintes des riverains (bruit excessif), la
Commune a procédé à un « schlamage » en 2008.
Une opération à la durée de vie limitée et qui est totalement
partie en pièce ce dernier hiver : outre les
innombrables gravillons auxquels nous avons eu
droit des mois durant, nous sommes à présent revenus
à la case départ…

Un « instantané sonore » édifiant en dit long :

Conclusion implacable : intensité du trafic, excès de
vitesse et pavés se combinent pour produire des
émissions sonores inacceptables pour une rue à caractère
résidentiel. D’autant que le bruit est réfléchi
par l’imposant mur du cimetière.

Des réponses (ou une absence de réponse)
inadaptées

Depuis 15 ans, sous la pression de multiples demandes
des riverains, la Commune a tenté d’apporter
des solutions. Leur caractère minimaliste (un afficheur
de vitesse souvent hors service) ou provisoire
(pour rappel, un « schlamage » de la chaussée qui a
été efficace un temps contre le bruit mais a vite disparu)
n’apportent cependant pas de solution réelle
et n’ont en rien influencé favorablement les conditions
de sécurité. Faute d’un respect strict de la mesure
de limitation à 30 km/h, tous les problèmes évoqués
ci-dessus demeurent - et s’aggravent avec
l’augmentation du charroi et l’évolution du parc automobile
(voitures plus lourdes et plus larges).

Nous regrettons que la Commune ait refusé jusqu’à
présent la mise en œuvre d’interventions plus efficaces
et contestons la pertinence des arguments
avancés jusqu’ici :

• la réglementation ne permettrait pas paraît-il d’installer
des dispositifs ralentisseurs dans la rue car…
elle est trop pentue. Or, de tels dispositifs ont été
placés dans d’autres rues du quartier ou proches
(Hankar, Château d’eau, Zeecrabbe…)… tout aussi
pentues que la rue du Repos ;

• il a été parfois répondu que les vibrations émises
par des ralentisseurs de vitesse seraient préjudiciables
à la tenue du mur d’enceinte. Nous vous
laissons imaginer quelles trépidations et vibrations
sont engendrées par 2.500 véhicules par jour dont
autobus, camions et engins de chantier sur une voirie
totalement déformée, le tout à des vitesses non
adaptées (irrespect chronique de la limitation à
30 km/h).

• pour mémoire, le Plan Communal de Mobilité
(adopté en 2006) prévoyait de placer la rue du
Repos « en circulation locale ».Mais, si la Commune
a mis ce type de mesure en oeuvre du côté du Fort
Jaco, elle y a apparemment renoncé ailleurs… ;

• l’administration du patrimoine a jadis imposé l’utilisation
de pavés. Mais c’était il y a 20 ans et la voirie
d’aujourd’hui n’a de toute façon plus rien à voir
sur le plan historique avec le chemin creux de jadis.
En quoi ces pavés (non historiques) valorisent-ils
l’enceinte latérale du cimetière, alors qu’il n’y en a
pas à l’entrée même de celui-ci ? Nous remarquons
par ailleurs, que la Commune n’a eu aucune difficulté
à faire approuver le réaménagement de la
zone de parking à l’entrée du cimetière classé, alors
que ce réaménagement altèrera profondément
l’aspect typique de l’entrée du cimetière avec ses
arbres sur terre-plein. Comment expliquer dès lors,
une application des exigences de préservation patrimoniale
à géométrie variable ? Entre la sécurité
fondamentale et journalière du citoyen et des
considérations « patrimoniales » de second rang, il
ne devrait pas être difficile de faire un choix.

Pas de réponse satisfaisante en somme alors que tous
les autres paramètres vont, depuis 15 ans, dans le
rouge :

• il y a de plus en plus de trafic ;

• il y a de plus en plus d’habitants, et de nombreux
jeunes enfants dans la rue ;

• les déviations de la circulation sont devenues chroniques
dans le quartier ; que ce soit en raison du
saucissonnage des chantiers (Carsoel, St-Job) ou
pour un rien, la rue est devenue au cours du temps
une des artères de délestage favorites… ;

• les modèles de voitures sont de plus en plus volumineux
et larges. Ces 30 dernières années, la largeur
moyenne des automobiles est passée de
1,65 m à 1,8 m. Sans parler des nombreux SUV et
autres 4x4 qui renforcent bien évidemment l’agressivité
du trafic et les risques encourus par les piétons
 ;

• le respect de la vitesse maximale autorisée
(30 km/h) est laissé à l’appréciation et l’humeur de chacun. Faute de contrôles répressifs et de dispositifs ralentisseurs, une certaine impunité s’est instaurée
aux yeux du plus grand nombre… ;

• les piétons sont de plus en plus nombreux. Outre
les nombreux élèves du Lycée Français qui utilisent
la rue du Repos, il y a beaucoup d’habitants du
quartier qui ont découvert ou redécouvert les vertus
de la marche à pied.

Vers une nouvelle piste ?

Les réglementations sont souvent invoquées pour
justifier l’absence d’interventions rue du Repos. Pourtant,
elles évoluent et offrent de nouvelles perspectives.
C’est ainsi qu’une nouvelle circulaire régionale
relative aux zones résidentielles et aux zones de rencontre
est entrée en vigueur depuis ce 4 octobre
2013.

Il y est notamment dit que : « Sur le terrain, certaines
voiries aménagées avec une séparation en trottoir
et en chaussée, peuvent, dans leur aménagement actuel,
également prétendre au statut de zone résidentielle
ou de rencontre. C’est notamment le cas de
voiries dont les trottoirs ne sont pas praticables par
tous les piétons ou assimilés, notamment du fait de
leur largeur de trottoir très insuffisante dans l’absolu
ou par rapport au flux piéton ». Une zone résidentielle
ne doit donc plus nécessairement être aménagée
de plain-pied.

Rien n’empêche désormais que, comme dans le cas
de la Montagne de St-Job, la rue du Repos bénéficie
du statut de zone résidentielle.

Une telle option offrirait bien des avantages :
• une vitesse réglementaire maximale abaissée à
20 km/h ;

• la priorité aux piétons et aux cyclistes sur les véhicules
motorisés (cf. code de la route) ;

• une mise en conformité par rapport à des trottoirs
beaucoup trop étroits ou incomplets ;

• la possibilité d’équiper la voirie de dispositifs légers
(jardinières, barrières, potelets, etc.) utiles à la protection
des usagers faibles et pour canaliser les trajectoires
(à organiser de manière non rectilignes)
des véhicules motorisés ;

• il ne serait plus nécessaire de modifier (ou traiter)
le revêtement de chaussée extrêmement bruyant ;
les pavés pourraient être maintenus, car à une vitesse
très réduite ils ne présenteraient plus d’incommodités
 ;

• un aménagement dans l’esprit de ce qui a été
prévu dans le Plan Communal de Mobilité (adopté
en 2006), lequel prévoyait de placer la rue du Repos
« en circulation locale » ;

En outre, cette nouvelle disposition réglementaire
présente le grand avantage de pouvoir être aisément
testée sur le terrain, sans engager de gros frais à la
Commune. Quelques panneaux de signalisation,
quelques jardinières, barrières et potelets suffisent
désormais pour installer une zone résidentielle et en
tester l’efficacité. Un test qui en outre cadrerait parfaitement
avec le levier 4.8 du Plan Piéton Stratégique
de la Région de Bruxelles-Capitale (intitulé « 
vison zéro en ce qui concerne la sécurité des piétons
 »), lequel préconise justement le test de solutions innovantes.

En conclusions

Compte tenu de l’historique des courriers entre les riverains
et les autorités communales, celles-ci ne sauraient
ignorer la situation difficile qu’ont à subir les
résidents et usagers faibles dans la rue du Repos, et
ce depuis de très nombreuses années.

Alors que certaines artères uccloises ont jadis bénéficié
de mesures de protection drastiques (cf. l’avenue
de la Chênaie, le pendant de la rue du Repos sur
l’autre versant de la rue du Repos, mise en impasse il
y a une vingtaine d’années) et alors que nous voyons
des opérations de contrôle répressif des vitesses effectuées
dans d’autres rues, disposant déjà de plateaux
ralentisseurs2, nous sommes surpris de l’immobilisme
de la Commune en ce qui concerne l’analyse
de la situation et la recherche de solutions dans notre
rue.

Par le présent Mémorandum, nous revendiquons auprès
de la Commune :

• l’impérative nécessité, pour d’évidents motifs de
sécurité et de configuration atypique des lieux,
d’empêcher tout excès de vitesse à la rue du Repos ;

• le test d’un aménagement de la rue en zone résidentielle,
tel qu’il est désormais rendu possible par
la circulaire régionale du 9/9/2013 relative aux
zones résidentielles et aux zones de rencontre.
A défaut d’un test concluant de l’aménagement en
zone résidentielle :

• l’aménagement de dispositifs physiques (ralentisseurs),
seule solution à même de garantir un strict
respect de la limite à 30 km/h, 7 jours sur 7 et 24 h
sur 24 ;

• un séquençage optimisé de ralentisseurs, tous les
70 mètres (norme IBSR), suivant des réalisations
éprouvées en d’autres rues de la commune (dispositifs
ralentisseurs sinusoïdaux, efficaces tout en
évitant les à coup des véhicules et encadrés, le cas
échéant, de jardinières) ;

• une action de la Commune dès le court terme, possible
du fait que les interventions les plus urgentes
n’ont qu’un caractère ponctuel, des implications
budgétaires réduites et ne nécessitent pas de permis
d’urbanisme ;

• la définition d’une solution plus globale, couplée
au futur réaménagement du carrefour St-Job –
Chênaie – Repos, visant au remplacement du revêtement
pavé de la chaussée (trop bruyant) par un
revêtement asphaltique et visant à améliorer les
conditions de déplacements des piétons et cyclistes
(afin que celles-ci soient davantage en
phase avec les normes imposées par le Règlement
Régional d’Urbanisme).

Nous sommes naturellement à la disposition des
édiles et des services techniques pour vous faire état
oralement et in situ des problèmes rencontrés.

LOTISSEMENT EN PLEIN CHAMP

LOTISSEMENT EN PLEIN CHAMP

La Région a octroyé au mois d’aout 2013 le permis de lotir tel que demandé par le promoteur alors que la commission de Concertation du 20 juin 2013 avait unanimement rendu un avis défavorable.

Pour rappel, en mai 2013 le projet de lotissement du champ situé à l’angle de la chaussée de St Job et de la rue du Château d’Eau était revenu après deux ans de repos.
Cliquez sur l’image ci-dessus pour connaitre l’historique du dossier.

Sur la trace des terrains dévolus aux projets de grande voirie : LA CHAUSSÉE DE ST JOB

Le PPAS n°10 (qui prévoyait, pour rappel, l’élargissement
à 30 m de la chaussée de St Job) devenu caduc
avec l’abandon du projet autoroutier, ne sera abrogé
qu’en 1993 et remplacé par le PPAS n°10bis.

En lieu
et place de l’élargissement projeté, le nouveau plan
prévoit l’aménagement d’une « allée verte » le long
du flanc S-E de la chaussée. Ce 2e projet, resté en
stand-by depuis lors, devrait être finalement réalisé
sous la présente législature (2013-2018). Il est le fruit
du travail du Service de l’Environnement et voirie de
la Commune et s’inscrit dans la mise en oeuvre de
l’Agenda 21. Il s’agira d’une zone comportant à la
fois un itinéraire piéton (et espérons cycliste) dans
un milieu naturel et protégé, ainsi que des noues
(fossés larges et peu profonds) permettant le stockage
des eaux pluviales en cas de fortes précipitations.
Un comité d’accompagnement, auquel participent
l’ACQU et Natagora-Bruxelles, nous donne l’occasion
de faire part de nos souhaits et suggestions.
Un avant-projet a déjà été présenté aux habitants en
juin 2013.

vers l’article suivant : Les potagers de l’avenue Prince de Ligne
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