Depuis les années « septante », notre association ACQU asbl est engagée dans un processus d’Education Permanente auprès de la population uccloise.
Tout au long de ces années, de nombreuses thématiques ont ainsi été abordées, et étudiées avec la population, telles : l’urbanisme (dans une approche de l’aménagement du territoire et de la diversité de l’habitat), la préservation du patrimoine (espaces verts et espaces bleus), ou encore l’environnement, pour une meilleure qualité de vie pour tous (diminution des pollutions et des nuisances de toutes sortes).
Mais c’est dans le domaine de la mobilité que notre association a probablement été la plus active, auprès des Ucclois. Il n’est pas facile de faire changer les comportements, d’ouvrir la voie à d’autres moyens de transports, de permettre à chacun d’utiliser l’espace public dans le respect de tous.
Rappelons que la Commune d’Uccle avait été concerné, dans le passé, par deux projets autoroutiers, heureusement abandonnés : d’une part le RING SUD qui était censé traverser le territoire d’Uccle afin de rejoindre les boulevards urbains de Boitsfort et d’Auderghem, (avec le Kauwberg comme échangeur), et, d’autre part, l’AUTOROUTE A5 Uccle-Waterloo qui devait aboutir au coin du cimetière du Dieweg (avec aménagement d’un parking à l’emplacement du cimetière).
Aujourd’hui, le Kauwberg fait partie du réseau « Natura 2000 » et le cimetière du Dieweg a été classé. Une victoire pour tous les habitants d’Uccle.
Depuis 2009, notre association est soutenue par la Communauté Française dans une perspective d’égalité et de progrès social, en vue de construire une société plus juste, plus démocratique, et plus solidaire.
Notre « Lettre aux habitants », distribuée trimestriellement et gratuitement dans les foyers ucclois permet une information à tout public.
Cette année encore, l’actualité a incité les membres de nos comités à se pencher sur le Plan Communal de mobilité Ucclois, suite aux perspectives du plan « GOOD MOVE » mis en œuvre par la Région Bruxelloise.
Les points forts de ce PCM doivent permettre de réduire les nuisances de toutes sortes : Dérèglement climatique – Pollution – Insécurité en créant une ville apaisée - une sécurité maximale et une qualité de vie loin des multiples nuisances (bruit et particules fines notamment).
Cette année, la thématique de réflexion des membres s’est portée sur le développement de « Quartiers apaisés », l’une des priorités développées par la Région Bruxelloise.
Actuellement, onze quartiers apaisés ont été lancés dans Bruxelles et il est question d’en créer cinquante.
Pour la Région bruxelloise, il s’agit de créer de grands périmètres d’espace public privilégiant la mobilité locale et active, et permettant un développement des transports publics de proximité. Le trafic motorisé de transit y sera dissuadé. La priorité est donnée à la qualité de vie des habitants, des visiteurs, et de tous ceux qui y travaillent. ».
L’objectif est, certes d’assurer, une meilleure sécurité routière pour les piétons et les personnes circulant à vélo, mais c’est aussi un enjeu de santé publique, avec une diminution des nuisances (bruit et pollutions de toutes sortes)``
Ce comité est actif, depuis longtemps, dans la volonté de diminuer le trafic routier. Les quinze rues résidentielles sont situées entre quatre grands axes de pénétration dans Uccle.
Déjà en 2006, lors du premier plan communal de mobilité (PCMU), la circulation y était tellement intense que les habitants avaient demandé à la Commune des améliorations importantes. Certaines ont vu le jour et nous remercions les élus, mais sont-elles actuellement suffisantes ? Non, répondent-ils et ils font le constat suivant :
Aussi, les membres de ce grand quartier demandent l’aménagement d’un large quartier apaisé qui réunirait les rues comprises entre le Dieweg et le centre d’Uccle (Place Saint-Pierre). Le coût des aménagements qui suivent est presque nul :
Ils attirent aussi l’attention sur la dégradation des trottoirs suite aux nombreux travaux « impétrants » et aux stationnements sur les trottoirs…
Par ailleurs, il a été question, lors de réunions publiques, de mettre le Dieweg et la Chaussée de Saint-Job en sens unique, avec deux bandes de circulation :
On le voit, la mise en place du Plan GOOD MOVE est un enjeu capital pour les générations futures.
Pour le Quartier Durable Nelly, David, Nicolas, Thierry et Xavier