Avenue du Prince de Ligne, projet SOFICOM : Arguments des riverains

Profitant du report de l’avis de la commission de concertation (du 15 juin au 22 juin 2011), une petite cinquantaine de riverains des avenues Prince de Ligne, Latérale et Beloeil ont co-signé un courrier adressé au bourgmestre d’Uccle en en réservant copie à l’ACQU. Ils font valoir en substance les arguments suivants :

Mur anti-bruit

Le projet de l’architecte prévoit la construction d’un important et long mur antibruit (à l’arrière des immeubles projetés) tourné vers le chemin de fer et donc aussi vers la rue Latérale.
Selon ce qu’ a affirmé l’architecte demandeur lors de la séance de la commission de concertation ,ce mur anti-bruit aurait fait l’objet d’un rapport par un bureau d’étude et aurait été discuté avec un membre de la commission. Ce qui étonne les riverains c’est que rien de tel ne se trouvait au dossier mis à l’enquête. On devrait croire sur parole. Aussi considèrent-ils que la procédure n’a pas été correctement respectée.

Suppression du parking en plein-air

Par ailleurs ils jugent également que le « bon aménagement des lieux » ne pourra pas être respecté dans le cas où on autoriserait la suppression du parking public proche de la place St Job. C’est en effet grâce de la présence de ce terrain utilisé par la commune comme parking que le place St Job a, par le passé, pu être dégagée des voitures. Le parking de l’avenue du Prince de Ligne est donc absolument nécessaire aux commerçants de la place, en ce compris la dizaine de restaurants tout proches, aux usagers du chemin de fer, et surtout aux gros camions qui viennent chaque lundi pour le marché public. S’ils ne peuvent plus se garer près de la place, autant dire que c’est le marché qui est condamné, et donc toute la vie sociale que cela représente !
On a évoqué la possibilité de créer un nouveau parking derrière la place, mais l’espace semble trop exigu et peu accessible aux camions. Aucun autre site voisin ne semble pouvoir convenir.

Un riverain aborda le sujet avec l’architecte en fin de commission de concertation. Il lui aurait répondu qu’il ne s’agissait là pas de son affaire mais de celle de la Commune… Contre cela les riverains s’insurgent et proclament que l’intérêt collectif doit passer avant celui du promoteur. L’argument leur semble suffisamment déterminant pour permettre à la Commune de refuser le permis. Ce n’est pas sans raison que la Commune avait créé un PPAS pour cette zone, mais ce PPAS est hélas resté sans suite auprès de la Région.

Suppression de la zone verte (de fait)

Enfin les co-signataires considèrent que la suppression de la zone verte (de fait), située là où est projeté l’actuel ensemble immobilier, leur causerait un préjudice irréparable. Ils rappellent que la volonté politique de la Commune, comme affirmée sur son site internet, a pour objectif la protection de l’aspect verdurisé et paysager des intérieurs d’îlots.